PRÉSENTATION

Nationalité allemande et russe, née en 1994, vit et travaille à Düsseldorf, Allemagne

Le travail de Taisiya Ivanova, et comme elle doit écrire à la troisième personne, il me semble plus naturel d’écrire à propos de ce qu’elle pense en ce moment. Ce n’est pas par entêtement, mais plutôt en raison de son enthousiasme de se voir grandir. Maintenant (20 juillet 2017), Taisiya est intéressée par le moment de sa réalisation, par le fait qu’auparavant, ses travaux  n’étaient pas le fruit d’une forte voix interne / guide interne. Où sont les points qui apparaissent encore et encore indépendamment des facteurs externes ? Un point apparaît toujours à la fin. J’ai réalisé que la voix était enfin là, qu’à présent je peux m’aimer. Je me demande alors « Que puis-je faire pour vous aider à vous sentir mieux ? «  Grâce aux performances de 10 heures qu’elle a effectuées au cours des derniers mois, elle a commencé à développer une soi-disant «voix intérieure». Elle souhaite profiter de cet outil pour faire son premier objet installation. Elle veut réaliser un bouclier protecteur construit à partir des choses que ses parents lui ont achetés avant les 10 heures de performance au cours de laquelle elle va ramper au sol, parce qu’ils étaient inquiets : un matelas, un poncho de pluie, des genouillères, des gants protecteurs, des pansements, des leggings. Elle place cet assemblage à Paris. Elle décide également d’imprimer des tatouages temporaires (l’abstraction d’une ecchymose) et de demander à différentes personnes pendant la soirée d’ouverture si elle peut leur en mettre sur la peau. Elle est attentive aux types de conversations qui se déroulent au cours de ce processus. L’idée d’esthétique de la violence est un mouvement important dans sa vie. Avec cette oeuvre elle soulève une question; comment nous pouvons abstraire des expériences traumatiques afin de les utiliser de manière constructive.

ÉCOLE D’ART REPRÉSENTÉE

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